samedi 31 juillet 2010

La presse à l´heure d´été.




Comment suivre l´actualité en vacances ? Quand on est très loin de chez-soi et de son quotidien préféré (ou de la téle) ? Quand on est à la maison et qu´on pas envie de se lever pour aller chercher le journal (ou prendre la télecommande) ? Bref quand on prend enfin un repos bien mérité ! "La" solution pour rester au courant : internet et la version en ligne de nos grands quotidiens (avantageuse ; car gratuite, dispo partout, tout le temps et rien ne nous empêche de les regarder après les vacances...).
Petit tour d´horizon (subjectif) de différents sites :

Le Monde : malheureusement on préfera la version papier à la version numérique... La page d´accueil est assez mal organisé, peu pratique et avouons-le, peu esthétique... On aurait aimé plus d´image, plus de gros titres (et pas cette sucession de titres minuscules...), bref un site plus actractif ! Malgré tout la qualité des articles reste la même et la quantité des informations non négligeable et très diversifiée. Autre point positif : la page des blog mérite qu´on lui porte une attention particulière.

Le Figaro : Le site du Figaro est très interactif et ses "Duels au soleils" sont de vrais petites merveilles. Un article quotiden (jusqu´au 21 août) traite avec beaucoup d´humour et de faux sérieux une question tout simple du type "Ombre ou soleil?" (duel du 4 août). On aime aussi dans ces article les petits tableaux de la fin qui donne toujours avec plein d´hunour des petites "infos" en plus. Et ici aussi les blogs "en plus" valent le détour...

Libération : Ici on prendra le temps de s´arreter sur les "dossiers" qui permettent d´avoir infos et décryptages d´un seul point de l´actualité du moment. Et comme dans les autres sites, la quantité et la qualité de l´info n´est pas à remettre en cause. Bémol, les articles de blogs ne sont pas aussi bien annoncés que dans les sites précédants... Dommage !

Les Echos : Les "fanas" de l´économie vont être content, un site entier est consacré à leur quotidien préféré "Les Echos"... Idéal pour faire le point sur le monde de l´économie mais à lire avec un autre journal pour être au courant de tout.

MetroFrance
: Le site est interactif mais mais personellement je le trouve assez pauvre en infos et les blogs présents peu intéressant. Pas conseillé...

20minutes
: Site esthétique, on a envie de prendre un peu de temps pour le regarder avec sa présentation moins classique et beaucoup plus attrayante que les autres sites en général. Les infos présentes sont variées avec des titres plutôt accrocheurs... A voir !

Chez les "indéprendants" j´apprécie Rue89 et Médiapart... Libre à vous maintenant de choisir votre site préféré !


Image : Google

mardi 27 juillet 2010

Rétrospective Catherine Deneuve


J'aime bien Catherine Deneuve. Je parle de l'actrice. Le personnage, c'est moins sur. Du coup, pour bien commencer les vacances, quoi de mieux que de regarder quelques films avec Catherine Deneuve ? Des films des années 60, 70 et 80, pas d'après. Des découvertes et des redécouvertes.

Dans l'ordre chronologique, petit listing :

-Les Parapluies de Cherbourg (J. Demy, 1964) : un des rares films chantés en totalité : le plus simple "Bonjour monsieur le facteur" a droit à sa petite musique. Et finalement, on pourrait se dire que ça doit pouvoir être ennuyeux, et bien non. Vraiment bien. Et Michel Legrand toujours à la hauteur, avec le thème musical du film absolument magnifique. Et deux scènes de légende : le générique de début et la dernière scène, pendant laquelle j'étais pas loin de verser une petite larme...

-Belle de jour (L. Bunuel, 1967) : celui qui m'a le plus plu, je pense. Autant le livre de Kessel m'a paru un peu fade, autant le film de Bunuel est grandiose. Tout à l'opposé de ses films avec Demy. En fait, il m'a tellement captivé, que je l'ai vu une deuxième fois le sur lendemain... Mais ça reste un peu difficile d'en parler, tellement le film m'a marqué. Si énigmatique... Je pense que c'est un film dont je vais me souvenir pendant longtemps.

-Les Demoiselles de Rochefort (J. Demy, 1967) : moins bien que Les Parapluies de Chebourg. Un peu long, déjà. Mais ça je ne m'en étais pas rendu compte la première fois que je le voyais. Au bout d'un moment de la deuxième fois, je me demandais toujours quand ça allait être la fin. Mais bon, il y a quand même une bande originale tout à fait remarquable, des chansons qui sont devenues des hits (la chanson des jumelles). Et après tout, qu'est-ce qu'on recherche en regardant une comédie musicale ? Dans ce cas là, et bien que ce soit plaisant. Et ça l'était la première fois que je l'ai vu, alors n'en demandons pas plus à ce film.

-Tristana (L. Bunuel, 1970) : jamais entendu parler de ce film avant de le voir. Est-ce pour autant qu'il est passé inaperçu à sa sortie ? Je ne pourrais pas le dire. C'est l'évolution du personnage de Catherine Deneuve, Tristana, que l'on suit. Et on peut dire qu'elle change du tout au tout ! De la petite de 16 ans qui vient habiter chez son oncle à la même, innocente et pure, et qui pourtant 10 ou 15 ans plus tard, le mène à la mort. Et quel talent d'actrice de la part de Catherine Deneuve, car ces deux Tristana n'ont de commun que le nom. Elle joue, selon moi, plusieurs personnages dans le même film, et ce avec un talent incroyable.


-Peau d'Âne (J. Demy, 1970) : et oui, j'adore Peau d'Âne de Demy. Si beau et si kitsch à la fois. Les paillettes au milieu du trône en peluche bleue, du lierre en plastique sur des murs tout aussi artificiels. Mais je ne m'en lasserai jamais. Combien de fois j'ai vu ce film ? Je ne pourrais pas le dire. Demy et Legrand ont fait un travail de maître.

-Le Sauvage (J-P. Rappeneau, 1975) : C'est vraiment pour le jeu de Catherine Deneuve face à Yves Montand que ce film mérite le détour. L'ours dans son île et l'emmerdeuse, il n'y a pas d'autre mot, qui vient l'y déranger. Des passages vraiment drôles, la voir elle avec son air un peu innocent faire tourner Montand en bourrique ! Sympa.

-Hôtel des Amériques (A. Téchiné, 1981) : celui que j'ai le moins aimé de toute la sélection. J'ai pas accroché du tout -en même temps, j'étais un peu fatiguée quand je l'ai regardé... Là, comme ça, j'aurais du mal à vous expliquer en détail de quoi ça parle. Je pense le re-regarder, puisque mes parents l'avaient tous les deux trouvé bien. Je suis peut-être passée à côté de quelque chose.

-Drôle d'endroit pour une rencontre (F. Dupeyron, 1987) : là aussi j'étais fatiguée, mais j'ai suivi jusqu'au bout, parce que j'ai vraiment trouvé ça étrange et bien. La rencontre avec Depardieu sur une aire d'autoroute. Lui qui veut d'abord qu'il la laisse tranquille, puis qui change de bord et essaye de la conquérir. Assez lent, pas de musique, si je me souviens bien, et surtout, la rencontre choc de deux grands du cinéma. Si on allie Catherine Deneuve à la grâce, la délicatesse, et Depardieu au contraire, ils se rejoignent sur un point point : tous les deux n'ont pas peur de parler. Du coup, une bonne partie du film est faite de disputes où c'est un peu à celui qui aura raison de la voix de l'autre. On retrouve un peu la Catherine Deneuve du Sauvage, mais qui a ici trouvé un adversaire à sa taille...

Belle de Jour


Peau d'Âne


Bref, un très bon début de vacances, et une "mention spéciale" à Belle de Jour, qui, je pense, reste en tête de mon "palmarès", tellement il m'a marqué. Ça m'a trituré l'esprit pendant plusieurs jours, je pensais plus qu'à ce film, c'était dingue ! J'essayais de résoudre des énigmes comme la boîte de Séverine ou la fin, qui est quand même des plus étranges, pour ceux qui l'auraient vu.
Et puis, Catherine Deneuve a une telle grâce, une telle élégance, elle est si belle et elle joue si bien que c'est difficile de ne pas tomber sous le charme. Attention, je ne parle de films comme Mes Stars et Moi ou Cyprien, qui n'ont plus grand chose à voir avec la première partie de sa carrière.

dimanche 25 juillet 2010

Genitorturers

.....

.
Genitorturers est un groupe américain créé au début des années 1990 et qui évolue musicalement entre le Hardcore, le Metal et l'Industrial Gothique. Les textes et les mises en scène sont inspirés du fétichisme et du sado-masochisme. C'est pour ces raisons là qu'ils figurent plus souvent dans des revues interdites aux mineurs que dans des magazines de musique Rock.
.
Discographie :
.
1993 : 120 days of genitorture
1998 : Sin city
2000 : Machine love
2003 : Flesh in the law
2010 : Blackheart revolution
.
Menées par une chanteuse sulfureuse (Gen), les mises en scène du groupe sont provocatrices et spectaculaires :
..

. Voici deux chansons tirées de leur dernier album sortie cette année, "Blackheart Revolution" :




mercredi 21 juillet 2010

La Harde

« La Harde » / 20 minutes 40 secondes / Kathy Sebbah / Fiction

Une forêt, un fusil, quatre amis. C'est une sorte de « chasse improvisée » qui semble s'annoncer, jusqu'à ce que la rencontre avec un homme cheminant seul dans cette forêt change la donne.

Renforcée par une musique rare et mélancolique quand ce ne sont pas des longs silences, une atmosphère pesante s'installe à l'arrivée de cet homme étrange, et surtout inquiétant. Une ambiguïté tendue s'établit entre Émir (l'homme mystérieux) et un des jeunes hommes, renforcée par une scène de nudité sous l'eau. On ne sait pas quelle est la nature de ce lien : une attirance inexplicable, ou au contraire une haine visible dans le regard méfiant du jeune homme (accentué par la présence d'un fusil) ? L'ambiance se tend encore plus lorsque Émir se retrouve confronté à son passé apparemment violent face à une biche qu'il abat.

Tout au long de l'histoire, cette ambiance dérangeante persiste, même après le départ d'Émir. Les jeunes hommes qui entrent dans la forêt et ceux qui en ressortent ne semblent plus être les mêmes. L'atmosphère déroutante de ce court-métrage est illustrée par des couleurs ternes et un vert dominant rattaché à la forêt. Les significations qu'elle représente, tels que la liberté, la pulsion et l'inconscient laissent penser que ce lieu n'a pas été choisi par hasard.

J'ai beaucoup apprécié ce court-métrage, pour sa simplicité et son ambiguïté. La variété des interprétations laisse libre court à d'innombrables questions. Tout est suggéré : doit-on y voir comme sujet la perte de l'innocence, ou tout simplement une partie de chasse entre amis gâchée par la présence d'un homme ?

mardi 20 juillet 2010

Mark Ryden

Comment décrire l'univers étrange et complexe de Mark Ryden en quelques mots ?
Un mélange subtil entre l'enfantin et l'horreur, où l'innocence et l'effroie se cotoyent de très près, est la recette de son art . Un univers peuplé d'arbres humanisés, d'étalages de viande, de lapins, de sang, et de foetus...




Un univers où l'écoeurement n'est jamais très loin !

dimanche 4 juillet 2010

L'irrégulière de Edmonde Charles-Roux




L´irrégulière de Edmonde Charles-Roux est un livre retracant l´itinéraire de Gabrielle Chanel... Il a d´ailleurs inspiré le film Coco avant Chanel de Anne Fontaine (site) qui raconte quand à lui, les premières années de la couturière avant son succès et ses premières collections.

Ce livre que je conseille fortemement, montre la vie de cette femme de caractère, presque féministe, depuis sa naissance jusqu´à sa mort de manière très précise et détaillée. Le contexte historique présent tout le long de la biographie permet de mieux comprendre certains événements et évolutions de Chanel, mais aussi des autres artistes et personnages qui l´ont connu...


Un petit bémol : le style d´écriture est parfois trop détaillé, rendant la lecture "lourde", beaucoup moins fluide (voir ennuyeuse) !




Personnellement j´ai beaucoup aimé ce livre qui unit mode, vie personnelle et contexte historique... Cela reste quand même, malgré quelques "lourdeurs" dans le style, un livre très intéressant et assez dépaysant. De plus, j´aime beaucoup Gabrielle Chanel. C´est une femme qui a eu une vie extraordinaire et rencontré énormément d´artistes de son époque. Voici donc une bonne lecture pour cet été !

jeudi 1 juillet 2010

Enter the Void, de Gaspar Noé


Après a
voir vu la bande-annonce, je me suis dit, tiens, ça a l'air spécial, ça vaudrait le coup que j'aille le voir. L'histoire : Oscar, petit dealer, se fait tuer par la police, et son esprit refuse de mourir avec son corps. Il avait promis à sa sœur, stripteaseuse, de ne jamais la quitter. Je pense que c'est surtout du point de vue de la caméra, de la manière de filmer, que ce film est intéressant. La première partie, quand Oscar est encore vivant, la caméra est dans Oscar, de ce fait on voit à travers ses yeux, et on ne le voit pas. C'est assez spécial, assez gênant, de se trouver comme ça dans la peau d'un personnage... Et puis quand il meurt, on est dans son esprit qui traverse la ville, qui passe d'immeubles en immeubles, on a une vue du ciel, si je puis dire. Alors, on pourrait se dire, l'acteur qui joue Oscar (Nathaniel Brown), on ne le voit pas du film ! Si. Car toute cette deuxième partie utilise beaucoup le passé d'Oscar, que ce soit son passé quand il avait 8 ans que son passé qui remonte à deux heures... Du coup, les scènes de juste avant sa mort, on les voit deux fois, tournées de deux manières différentes. Une fois à travers ses yeux, et une fois derrière lui, donc il est toujours de dos. Les scènes où on peut le voir de face doivent être au nombre de deux ou trois (dont le moment où on voit son esprit s'élever au-dessus de son cadavre).


Et puis, je n'avais pas fait attention en allant au cinéma, mais le film dure 2h30. Et franchement -même- si c'était un choix de Gaspar Noé, il y a quand même beaucoup, mais alors beaucoup de longueurs... Des le dénut, quand Oscar prend de la DMT, on assiste à son hallucination (on apprend un peu plus tard dans le film que les effets de la DMT durent six minutes), qui dure de fait bien ces six minutes... Il doit y avoir, aussi, bien une dizaine de moments où la caméra se fixe sur une tache de couleur, et à chaque fois, c'est pendant 15 ou 20 secondes qu'on est ébloui par du blanc, du jaune... Et puis la fin, le rappel du thème de la réincarnation de l'être, chez les bouddhistes, qui se manifeste par une lumière jaune qui est diffusée pendant que des couples font l'amour, et bien on y a droit, à ces couples qui font l'amour, et ce pendant cinq bonnes minutes (et c'est assez long...), avec la lumière jaune et tout et tout, et une fin pas si négative que ça, puisque Oscar se réincarne... En qui, je ne vous le dis pas, allez le découvrir vous-mêmes !