lundi 30 août 2010

Festival du film francophone d'Angoulême, Film de clôture : Des Hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois


Et voilà, c'est le dernier film du festival. Et pas n'importe quel film ! Le dernier Xavier Beauvois, bientôt sur les écrans, qui avait déjà fait parler de lui à Cannes cette année. L'histoire, je pense que beaucoup d'entre vous la connaissent : des moines, dans les années 90, en Algérie. La menace des islamistes qui pèse sur leurs épaules. Que faire ? Rester dans leur monastère, pour continuer à vivre avec la population, ou partir, ne pas prendre de risque.

C'est un film magnifique que j'ai découvert ce soir. Splendide, magistral, profond. Des hommes simples, qui vivent simplement, au milieu d'autres hommes. La barrière de la religion n'existe pas. Lambert Wilson, l'abbé, travaille avec à portée de main la Bible mais aussi le Coran. J'ai un peu de mal à en parler, parce que c'est un film qui m'a profondément touchée. Je pense qu'il faut le voir (il sort le 8 septembre). Il y a des scènes très émouvantes irracontables. Je pense à un moment, vers la fin, où tous sont assis autour d'une table, et où la caméra passe d'un visage à un autre, puis revient, et revient encore. Très beau.


Festival du film francophone d'Angoulême, Cérémonie de remise des prix


Dimanche 29 août 2010. 18h. Théâtre d'Angoulême. Tapis multicolore installé pour l'occasion, attention... Il y a foule, les gens attendent derrière des barrières dans l'espoir d'apercevoir Nathalie Baye, Claude Lelouch ou Gérard Jugnot... M. Delanoë, maire de Paris, était lui aussi présent.

La cérémonie en elle-même, maintenant. Comme il n'y a que 7 prix à remettre, les Valois, la soirée est plutôt rapide. Du coup, le festival a un orchestre, qui a ponctué la cérémonie de musiques des films de Lelouch, qui a reçu un Valois un peu spécial cette année, le Valois d'honneur. Attention, c'était pas n'importe quoi, Francis Lai, le compositeur, est venu notamment chanter, en duo avec Nicole Croisille, le fameux "Chabadabada" d'Un Homme et une femme. Maintenant, je vous donne les lauréats, quand même.



-Valois du Film : Illégal, de Olivier Masset-Depasse
-Valois de l'Acteur : Youssouf Djaro, pour Un homme qui crie, de Mahamat Saleh Haroun
-Valois de l'Actrice : Samia Meziane, pour Le Voyage à Alger, de Abdul Karim Bahloul (on ne l'a pas vu, on espère que c'est un film qui sortira en France)
-Valois de la Mise en scène : Michel Leclerc, pour Le Nom des gens (celui-là non plus, on a pas pu le voir... Et oui, deux heures avant, la séance était déjà complète)
-Valois du Public : Le Nom des Gens, de Michel Leclerc
-Valois Magelis (jury composé d'étudiants des écoles de l'image basées sur Angoulême) : Les Signes Vitaux, de Sophie Deraspe
-Valois René Laloux (récompensant un des dix courts-métrages en compétition) : Madagascar, carnet de voyages, de Bastien Dubois.

Une très belle cérémonie de remise des prix pour un festival pour l'instant petit, la musique était une très bonne idée. Espérons qu'il soit reconduit l'année prochaine, comme le voudraient Dominique Besnehard, Marie-France Brière, Patrick Mardikian et toute l'équipe du festival.

Attention, le festival n'est pas tout à fait fini, il y a encore la projection du film de clôture, ce soir, Des Hommes et des Dieux, le dernier Xavier Beauvois.




Festival du film francophone d'Angoulême, Compétition : Les Signes Vitaux, de Sophie Deraspe


Deuxième film québécois de la compétition (nous ne pourrons malheureusement pas voir le troisième...). Une jeune femme décide, à la mort de sa grand-mère, de devenir bénévole dans un hôpital, aux soins palliatifs. Elle donne beaucoup aux malades, elle n'est pas là qu'une ou deux heures par jour, elle y est toute la journée. Eux aussi lui apportent quelque chose, à leur manière. Un deuxième film très touchant, avec une actrice émouvante, Marie-Hélène Bellavance, dans son premier rôle au cinéma. La réalisatrice s'attaque à un thème assez délicat, et nous donne une vision des soins palliatifs comme étant un lieu où on peut quand même discuter, jouer de la musique, s'amuser, ou bien tricher au poker...

Mais vous me connaissez, j'ai trouvé un point noir à ce film : très, très, très -trop...!- lent. En même temps, c'est vrai que dans ce genre de services, c'est pas très animé, le film reproduit donc la réalité, mais quand même... Et à la fin, tout d'un coup, une voiture qui se retourne, et ça, ça fai tun choc, après avoir passé une heure et demie très planantes... Mieux vaut éviter de le visionner dans un état comme le mien, c'est à dire un troisième jour de festival, là où t'es super fatigué!

Festival du film francophone d'Angoulême, Compétition : Belle Epine, de Rebecca Zlotowski



En discutant avec des gens entre deux séances, il est sorti que Léa Seydoux, l'actrice principale de Belle Epine, était absolument géniale. Honnêtement, c'est pas mon avis. Elle joue bien, c'est vrai, mais déjà, je n'ai pas trouvé le film bien. C'est l'histoire de Prudence, 16 ans, solitaire, et qui pour faire comme tout le monde, va aller de plus en plus souvent sur le circuit sauvage de Rungis, là où se retrouvent la nuit des deux roues pour des courses. Bon, ba encore un film sur l'adolescence. Encore un film auquel je n'ai pas accroché. C'est peut-être juste le sujet qui me branche pas trop. Franchement je sais pas trop quoi dire, parce que si je ne l'ai pas aimé, je peux pas non plus dire que je l'ai détesté. Ça ne m'a rien fait. La musique mérite quand même qu'on en parle, parce que elle est vraiment bien.

Petite info : chaque film de la compétition était précédé d'un court-métrage d'animation, dont nous n'avons pas parlé jusqu'à présent, mais je tiens quand même à dire que Logorama, présenté avant Belle Epine, était très sympa. On est dans une ville habitée par des personnages de pub, genre des bibendum Michelin, le garçon d'Haribo, de Pringles, l'apparition de Géant Vert... La ville elle même est remplie de logos de marques en tout genre, et là il y a une course poursuite, enfin bref, si Belle Epine ne m'a pas plu, le court-métrage, si !

vendredi 27 août 2010

Festival du film francophone d'Angoulême, Avant-première : Donnant, donnant d'Isabelle Mergault.


Hier soir, première sallle pour le film Donnant, donnant d'Isabelle Mergault et test réussie haut la main avec cette comédie.


Constant Billot qui a tué accidentellement un banquier s'enfuit de prison,enfin de l'hôpital où il était après un accident cardio-vasculaire. Il se retrouve à la campagne et se planque sur une péniche. Une jeune pianiste le reconnait et passe un marché avec lui : il tue sa mère adoptive et elle le laisse tranquille, sinon elle le dénonce.

Mais ce film est une comédie ne l'oublions pas. Ici, le language est le premier élément comique du film : Constant (joué par Daniel Auteuil) sortant d'un ACV à un peu de mal à prononcer ou alors pas les bons mots. Les dialogues sont donc hilarants...

De plus, Constant n'a vraiment pas l'âme d'un tueur et il va sauver Jeanne -la mère- au lieu de la tuer, l'amour s'en mêle et rien ne va plus... Constant et amoureux de Silvia mais Jeanne a eu le coup de foudre pour Constant. Elle qui était dépressive renait du jour au lendemain, ce qui donne lieu à des situations très amusantes. Sabine Azéma est géniale dans ce rôle.

Les habitants du village, dont le caractère est exagéré, amènent aussi de nouvelles situations comiques.

Isabelle Mergault nous donne une nouvelle (n'oublions pas Je vous trouve très beau et Enfin veuve!) comédie très agréable à regarder...

Festival du film francophone d'Angoulême, Focus Coline Serreau : Chaos.


Nouveau film du focus Coline Serreau : Chaos. Acteurs de choix avec Catherine Frot et Vincent Lindon dans le rôle d'un couple bourgeois dont la vie va être chamboulée par une protistuée Noémie/Malika (jouée par Rachida Brakni). Mention spéciale à Catherine Frot qui incarne superbement bien le rôle de la bourgoise un peu désabusée dont cette rencontre va changer sa vie. Line Renaud joue aussi très bien dans ce film avec le rôle de la mère de Paul (Vincent Lindon). L'histoire difficile voir dure, devient comique à travers la caméra de Coline Serreau qui arrive grâce à ce film à dénoncer certains côtés de la société et des individus : l'égoïsme, l'abus de pouvoir sur les autres, l'extrémisme de la religion, la prostitution forcée, les bourgeois et surtout leurs enfant un peu gâtés (ce qui donnent des situations très drôles dans le film)...
Mais le comique des dialogues et le burlesque de certaines scènes adoucissent le sujet. Donc un film à voir !



Coline Serreau nous a aussi dit que Chaos est le premier film en numérique (DV) qui est sorti en salle et que depuis elle ne tourne plus qu'en numérique....

Festival du film francophone d'Angoulême, Compétition : Pieds Nus sur les limaces, de Fabienne Berthaud


Voilà un film que j'ai énormément aimé. L'idée est déjà assez originale. Lily, la fille un peu "folle", va essayer de décoincer un peu sa sœur Clara, à la mort accidentelle de leur mère. Clara (Diane Kruger), vient donc habiter avec sa sœur dans la maison de leur mère à la campagne. Des dialogues particulièrement réussis, surtout ceux de Lily, interprétée par Ludivine Sagnier, géniale. Très bien dans ce rôle. Elle a déjà cette sorte folie naturelle en elle, et c'est un vrai bonheur de la voir ici. Peut-être qu'on a trouvé à qui décerner le prix (ici à Angoulême c'est le Valois) de la meilleure actrice. On va voir avec les autres films.

Le film mêle à la fois la comédie, il y a des moments à mourir de rire, la discussion avec les beaux-parents, par exemple, et le drame. Il y a des moments où la tension monte d'un coup, je crois que ça me l'a fait deux fois, c'était assez impressionnant ! Pour l'instant, le film en compétition qui m'a le plus plu, sans aucun doute. Drôle, touchant... Un vrai petit bijou ! On a bien fait d'attendre une heure et demie devant la salle pour rentrer dans la salle ! J'irais peut-être même le revoir à sa sortie en salle, sait-on jamais...

Festival du film francophone d'Angoulême, Compétition : Les 7 jours du Talion, de Podz



Ce film, on s'est dit, on va pas le voir le soir. Du coup, 10h30, on rentre dans la salle pour le film à priori le plus violent de tout le festival. Une histoire de vengeance. D'un côté, Bruno Hamel, médecin, de l'autre Anthony Lemaire, violeur et assassin. Ce dernier viole et tue la fille de 8 ans de Hamel. Il est vite retrouvé par la police, et Hamel le kidnappe pour lui infliger les pires tortures pendant 7 jours. Puis pour le tuer le jour de l'anniversaire de sa fille, à la fin des 7 jours. La police est prévenue de son plan, et Hamel leur dit que de toute façon, il se rendra à la fin du 7e jour.

Personnellement, je me disais on va avoir le droit à des scènes de torture pendant 2 heures, ça va être très dur pour mon estomac... Mais, heureusement pour nous, le film joue énormément sur la psychologie des personnages. On voit bien que Hamel n'est pas forcément tout le temps très enthousiaste -qui le serait ?-, qu'il passe le plus clair de son temps dehors, à se promener, à réfléchir. On ne reste pas pendant 2 heures dans le chalet où Hamel a emmené Lemaire, une grande part du film est consacrée à l'enquête, mais surtout à la relation de Hamel avec un inspecteur. Je dirais donc que le travail sur la psychologie des personnages est plutôt réussi. Le personnage principal est assez différent au début et à la fin des 7 jours.

Je tiens quand même à préciser un très gros hic. Je me suis surprise moi-même quand je me suis fait cette réflexion. Au bout d'une heure et demie, alors que certaines personnes dans la salle ont trouvé une très grande tension au film, j'ai commencé à me demander quand ça finissait. J'en avais un peu marre. Et c'est vraiment dommage parce que c'est le détail qui gâche tout. Mais c'est mon point de vue, et peu de personnes le partageaient, dans la salle. A vous de voir.

jeudi 26 août 2010

Festival du film francophone d'Angoulême, Bijoux Pathé : Les Mauvais coups, de François Leterrier


Pour cette 3e édition du festival, Pathé sort cinq classiques de tous leurs films, dont celui-ci, Les Mauvais Coups, avec Simone Signoret, Reginald Kernan, et Alexandra Stewart, à qui nous avions justement parlé à propos de Moloch Tropical. Ce film datant de 1960 raconte l'histoire d'un couple qui se déchire. Les Milan sont à la campagne, dans un petit village. Lui, ancien pilote de course, consacre la plupart de son temps à chasser, et elle, avale verre d'alcool sur verre d'alcool. Au début, j'ai eu un peu peur que le film ne soit très lent. D'emblée on part sur une scène de chasse horriblement longue, mais finalement, très vite on entre dans le film, Simone Signoret est magnifique, ainsi qu'Alexandra Stewart, même si elle soutient le contraire... Cette jeune femme, Hélène, qui devient amie avec le couple Milan, jeune femme que Monsieur voudrait sans doute avoir dans son lit. Son sentiment à l'égard d'Hélène évolue, je pense qu'il en tombe amoureux progressivement. Et puis cette fin brutale, M. Milan qui décide de partir seul comme un lâche. On sentait bien que l'histoire ne pouvait pas être gaie, mais bon, on aurait quand même bien voulu que certaines choses n'arrivent pas... Ce tragique, qui monte en puissance depuis le début du film, est en plus magnifiquement rendu par un noir et blanc -plutôt noir que blanc- assez différent d'autres noirs et blanc que j'aurais déjà vu. Je sais pas pourquoi, ça me fait cette impression. Merci d'avoir ressorti ce film dont plus personne aujourd'hui n'aurait entendu parler.

Festival du film francophone d'Angoulême, Soirée Coline Serreau : Chorale et La Belle Verte

Soirée Coline Serreau avec spectacle de sa chorale et projection de son film La Belle Verte.

La chorale a été une petite surprise vu que nous n'avions pas l'intention d'aller la voir au début. Bonne suprise même car cette chorale composé d'hommes et de femmes, certains comédiens, d'autres justes amoureux de la musique, chantent un répertoire très électique : gospel, chant africains, canons de Mozart dont les paroles ont étés modifiés, Haendel, Pachelbel, etc....
Très agréable donc à écouter avec en bonus la présentation de chaque morceau par Coline Serreau (qui dirige et chante dans cette chorale). Un très bon et beau spectacle.
Après le spectacle, nous avons pu interviewer quelques membres de cette chorale... (site ici)








Nous avons aussi assisté à la projection de La Belle Verte. Cette comédie raconte l'arrivée de Mila (qui vient d'une autre planète) en plein centre de Paris. Véritable choc de cultures donc ; surtout que Mila vient d'une planète beaucoup plus avancée que chez nous, où l'on vit en harmonie avec la nature et communique par télépathie. Mila peut en plus "déconnecter" les habitants qui deviennent plus "intelligents" et se rendent compte de l'absurdité de leur mode de vie sur Terre. Tout ceci donnent des scènes à mourir de rire, car chaque personne réagit différemment à cette "déconnection". Comédie avec un fond écolo donc, mais pas lourde au contraire ; et qui fait comprendre beaucoup de choses par le rire. Beau casting avec Vincent Lindon dans le rôle de Max, un chef de service que Mila va déconnecter, les débuts de Marion Cotillard et Coline Serreau qui interprète (très bien, il faut le dire), Mila.
Film à voir donc !


Images Google

Festival du film Francophone d'Angoulême, compétition : Moloch Tropial de Raoul Peck




L'histoire s'annonçait intéressante, pleine de suspens avec humour noire et cynisme à la clé : Le jour de la fête de l'indépendance, le Président élu "démocratiquement" voit tous ses invités annuler leur arrivée à cause d'un début de révolution populaire. Le film se déroule donc le temps de cette journée au palais suprotégé du "Président".



Mais dommage, le film est long, trop long même si certaines scènes méritent quand même le détour. La folie qui s'installe peu à peu le long du film chez le "Président" gâche un peu son personnage, le rendant trop pathétique... Malgré cela, certains dialogues sont très drôles et le réalisateur arrive à mettre du comique là où on n'en attendait pas. Petite déception donc pour Moloch Tropical qu'on aurait voulu plus cynique et surtout moins long, avis mitigé donc...





Nous avons pu avoir les avis de quelques personnes à la sortie de la séance et l'avis du public est partagé. Plusieurs lycéennes ont trouvé le film plat, sans histoire, long. Une femme a trouvé que le film alignait les clichés. Nous avons quand même eu un avis plutôt positif. Cet avis, c'est celui d'Alexendra Stewart, actrice des années 60. "Déjà, je voulais aller voir ce film parce que le scénariste est un de mes amis. J'ai trouvé que c'était une fable politique très bien filmée, malgré quelques longueurs, il faut l'avouer... Cette retranscription d'un fait réel, un roi qui reste enfermé dans sa forteresse, est assez réussie. Et puis, si on n'a pas aimé le film, impossible de ne pas avoir été charmé par Sonia Rolland, la femme du président!" Pour finir une personne a bien voulu nous répondre par vidéo, parce que si les gens aiment aller au cinéma, ils n'aiment pas forcément être devant la caméra, et commencent à nous fuir dès qu'ils voient l'instrument de torture...








Images Google

Festival du film francophone d'Angoulême : Petites interviews au cocktail d'ouverture...


Le Bruit des Glaçons vient de finir, maintenant, cocktail d'ouverture, avec petits fours et champagne, s'il vous plaît ! L'occasion de discuter avec des membres du jury, des gens de l'organisation, et pourquoi pas un ou deux acteurs. Et bien, on l'a fait pour vous !

Bruno Cras, journaliste à Europe 1, y tient la chronique cinéma. Cette année il fait partie du jury et répond à nos questions. "Déjà, je voulais vous dire que je ne suis pas ici qu'en tant que membre du jury, je suis avant tout journaliste, et c'est moi qui couvre le festival pour Europe 1 (partenaire du festival)". Quelle est l'ambiance au sein du jury ? "Nous ne sommes sur Angoulême que depuis aujourd'hui, et nous n'avons pour l'instant pas vu de film ensemble, mais pour l'instant tout se passe bien". C'est la première fois que vous êtes juré dans un festival de films ? "Non, ça me connaît! J'ai déjà été juré à Cognac, à La Réunion, ou encore à St Tropez..." Vous connaissiez ce festival avant cette année ? "J'en avais entendu parler par Dominique Besnehard, et c'est une joie d'y participer cette année." Qu'avez-vous pensé du Bruit des Glaçons, de Bertrand Blier ? "Je l'ai vu en juin, et j'ai beaucoup aimé. C'est risqué, culotté, osé, de parler comme ça du cancer, qui est un sujet d'actualité, si on veut. Blier réussit à faire de ce film un film à la fois noir, tendre, drôle et étrange, et ça parce que Blier est quelqu'un qui croit au fond de lui que le cancer sera une maladie qui dans une dizaine d'années pourra être guérie assez facilement. Il avait déjà ce projet depuis plusieurs années." Dernière chose, nous avons trouvé que le film avait un côté théâtre, au niveau des dialogues, du jeu des acteurs. "Je pense qu'on peut dire ça, oui. Blier a écrit des vrais dialogues pour ce film, quelque chose de profond. Et ce n'est pas le cas de tous les films, croyez-moi !".


Marie-France Brière, déléguée générale du festival avec Dominique Besnehard et Patrick Mardikian, productrice de télé, nous parle de l'origine du festival. "En fait, j'étais au Canada, pas loin d'une ville qui accueille un festival du film francophone, et je me suis rendue compte qu'en France, aucun festival de ce genre n'existait. J'ai diné avec Dominique Besnehard, nous avons discuté, il était ok. Le choix de la ville d'Angoulême est un choix de coeur, car j'avais réalisé un film d'animattion, Princesse Shéhérazad, qui a été fait entièrement à Angoulême. De plus, j'avais acheté une maison dans les environs. Et puis, Angoulême est quand même la ville de l'image !" C'est vous trois qui vous occupez de sélectionner les films. Comment ça se passe ? "C'est simple. Le film doit être de qualité, doit avoir un fond, être bien filmé et raconter une histoire !" Vous avez rencontré des difficultés financières pour cette édition. Comment avez-vous fait ? "Avec la région Poitou-Charentes qui nous enlevait son financement, ça aurait été suicidaire de se lancer dans le projet, ce qui explique que nous ayons dû trouver des financements privés."


Pour finir la soirée, Jean Dujardin nous accorde quelques minutes de son précieux temps. On vient de vous voir ce soir dans Le Bruit des glaçons, le dernier Bertrand Blier. Comment avez-vous eu ce rôle ? "Bertrand m'a appelé, on s'est vus dans un café. 6 mois plus tard, il m'envoyait 20 pages du scénario. Voilà." Et le tournage, comment ça s'est passé ? "Le thème du film étant très lourd, le off était très déconne, on a bien rigolé. Heureusement !" Et votre avis sur le film ? "Je le trouve perturbant, et on sort charmé que l'on soit acteur ou spectateur."

Bilan : très bonne soirée qui annonce la couleur du festival !
Image : Google.

Festival du film francophone d'Angoulême, Film d'ouverture : Le bruit des glaçons, de Bertrand Blier





Le dernier film de Bertrand Blier est un petit bijoux...
Blier nous sert de la littérature avec un scénario très travaillé... La manière de filmer, les dialogues nous font très vite penser à du théâtre. Ce film est presque un huis-clos avec ses plans où la caméra s'arrête juste sur un acteur qui lance sa "tirade" et ses dialogues ciselés. Dialogues pleins d'humour noir et d'ironie.
Le thème grave et angoissant du cancer, devient léger voir drôle en passant par la caméra de Blier. Les acteurs sont excellents : Dujardin en écrivain alcollo', Dupontel en cancer sadique , Anne Alvaro qui interprète magnifiquement Luisa et Myriam Boyer, le cancer de Luisa, tout aussi méchante que Dupontel mais qui a eux deux nous font beaucoup rire.
Ce film mérite qu'on le voit autant pour ses acteurs, que pour la "mise en scène" ou les dialogues...







Festival du film francophone d'Angoulême, Focus Coline Serreau : Pourquoi pas !


70's. Un ménage à trois dans un pavillon qui tombe en ruine. Fernand fait la cuisine et la lessive, Alexa fait rentrer l'argent en faisant la lecture à des vieilles, et Louis est musicien, joue avec son trio de jazz le soir dans des clubs. Ces trois là s'aiment, et malgré quelques problèmes financiers, sont plutôt heureux. Et puis un jour, un inspecteur de police vient leur rendre visite, inspecteur qui va rapidement devenir ami de la famille, qui va faire des tournois de ping-pong avec eux... Et il y a Sylvie, une bourgeoise dont Fernand devient amoureux, qui vient s'installer chez eux. Et elle n'est pas au courant pour eux trois...

Franchement, j'ai bien rigolé devant ce 2e film de Coline Serreau. On rit de Fernand, l'homme au foyer qui engueule ses compagnons quand ils laissent traîner leurs vêtements par terre, on rit de Louis, le naïf, l'insouciant, et on rit d'Alexa, condamné à relire toujours le même livre à une mémé dure de la feuille. Quelques scènes pourraient même être tirées d'une pièce de Ionesco ! Bref, un film pas déjanté mais presque, pour oublier un peu l'horreur du film qu'on venait de voir, Illégal...

mercredi 25 août 2010

Festival du film francophone d'Angoulême, Compétition : Illégal, de Olivier Masset-Depasse


Et voilà, j'ouvre le bal des critiques Premier film du festival. Premier film de la sélection officielle en compétition. On aurait pu se dire, un film sur l'immigration, y en a marre. On en entend parler tous les jours... Mais en fait, le film était réussi, intéressant, émouvant, poignant -malgré quelques longueurs, je trouve. Voulues, ces longueurs. Avec la musique planante qui va avec. Tania, russe, sans papiers, et son fils Ivan, 14 ans, en Belgique depuis 8 ans. Tania se fait arrêter, incarcérer dans un centre, et attend. Son fils a réussi à s'enfuir, il est chez une amie. Et là, l'enfer commence... L'enfer de la détention. L'angoisse de l'expulsion. La peur de ne jamais revoir l'être qui lui est le plus cher.

Ce film primé à Cannes par la Quinzaine des Réalisateurs dénonce avec force la dure réalité de la situation des immigrés. C'est dur de se dire ce que peuvent vivre des gens, qui sont avant tout des êtres humains. Tout ça dans un pays "évolué"... C'est fou toutes les violences dont ils peuvent être victimes. Et il n'y a pas qu'eux. Le film s'intéresse aussi aux personnes qui travaillent dans ces centres. Nécessité d'un travail, mais, aussi, -hélas !-, le véritable sentiment de faire le bien. Un film dur, coup de poing. Tous ces éléments servis par un mouvement de caméra tantôt lent, tantôt très "à l'épaule et vas-y que j'coure !".




mardi 24 août 2010

Surprise !!


Festival du film francophone d'Angoulême : J-1 ! (site officiel)

Depuis le temps qu'on l'attendait le voilà enfin.... Et petite surprise pour vous, vous allez pouvoir le suivre de derrière votre ordinateur (si vous n'avez pas la chance d'y être). Eh oui, Tea time et Tucky -pour vous servir- vont regarder moult films, vous en faire les critiques, faire des interviews, assister à la remise des prix... Bref vous faire vivre le festival de l'intérieur comme si vous y étiez !

Petit aperçu de notre programme (même de près c'est illisible...)





Les vidéos seront postées sur le blog -bien sûr- mais aussi sur la chaîne Youtube du blog que vous pouvez retrouver ici.



lundi 23 août 2010

Tamara Drewe, de Stephen Frears



Cette adaptation au cinéma d'une BD de Posy Simmonds, BD elle-même adaptée -très librement- d'un roman de Thomas Hardy est un succès. Je ne vous parlerai que du film, puisque, si les deux livres sont au programme de mes prochaines lectures, et bien pour le moment, je ne les ai pas lus.

Nous voilà transportés au plus profond de la campagne anglaise. La ferme, les vaches, le garçon de ferme sexy... Et dans ce paysage, une résidence pour écrivains. Rien de spécial ne se passe dans ce bled. Les deux seules ados passent leurs journées de vacances à fumer et à lire des magazines people à l'abri sous un arrêt de bus... Jusqu'au jour où Tamara Drewe, journaliste à The Independent, londonienne depuis des années, revient au village de son enfance. Voilà qui bouscule un peu les habitudes tranquilles de celui-ci. Fiancée à une rock star, puis maîtresse de M. Hardiment, qui tient avec sa femme la résidence pour écrivains. C'est plaisant, drôle... So british! Cette manière de faire d'un jeu de massacre, finalement, puisqu'il y a quand même un mort, ne l'oublions pas, quelque chose de souriant. Et si c'est l'arrivée de Tamara qui fait se mettre en route la machine infernale, c'est nos deux ados, Jody et Casey, qui continuent à la faire tourner, à force de se faire des illusions. Les voilà qui se mettent à envoyer des mails à la place de Tamara, à piquer des affaires à la rock star... Et j'irais même jusqu'à dire que Jody est mon personnage préféré. Et cette Jessica Barden, de son vrai nom, ça ne m'étonnerait pas qu'on la retrouve dans d'autres films. Elle a du potentiel, cette petite.

Jessica Barden, à gauche

jeudi 19 août 2010

Les Witches


Avant d'acheter un CD des Witches, c'est leur livre de partitions, le Nobody's Book, que j'achète dans le cadre de mon cursus musical. Par hasard, chez un disquaire, je tombe sur le CD qui va avec, le Nobody's Jig. Mais qui sont ces Witches ?
Les Witches, c'est un ensemble musical. Leur truc, c'est la musique ancienne, oubliée. Ainsi, ce premier album, dont je vous parle, c'est l'enregistrement de ce qui était au 17e siècle en Angleterre un livre de danse, dans lequel un homme avait rassemblé des airs populaires. Je l'ai réécouté il y a pas longtemps, en fait, parce que j'ai entendu une de ces mélodies dans un épisode des Tudors ! Voilà ce qui m'y a refait penser. Donc, je disais, les Witches, un groupe de musiciens, une violoniste, une flutiste et percussionniste, un claveciniste, une guitariste et une violiste. A eux peuvent s'ajouter des chanteurs, ou des musiciens en plus, pour certains morceaux.

C'est de la musique très agréable à écouter, les musiciens font un vrai travail d'improvisation, puisque le principe, c'est on répète plein de fois la même mélodie, mais à chaque fois, on la change un peu, on ajoute un instrument... C'est différent à chaque fois. Un peu à la manière - vous pardonnerez le rapprochement, peut-être un peu brutal -, avec la musique électro, cette "boucle", toujours semblable et pourtant toujours différente...

D'autres albums aussi, un consacré à un manuscrit flamand datant de 1599, le Manuscrit Susanne Van Soldt. Un album avec des voix, Bara Faustus' Dreame. Et récemment, leur petit dernier, un album consacré à l'orgue mythique d'un château, le Frederiksborg, au Danemark. Je n'ai pas encore écouté ce dernier. Et en concert - pour ma part, c'était dans une abbatiale magnifique -, franchement ça vaut le coup !

Si vous n'êtes pas forcément habitué à écouter de la musique "classique", je pense qu'il vaut mieux commencer par leur premier, dont j'ai déjà parlé (Nobody's Jig), qui à mon avis est plus accessible, bien que beaucoup de monde doit être en mesure d'apprécier leurs autres albums également. Bon voyage dans le passé !




Site Officiel des Witches

Écoute gratuite ici

John Santerineross

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John Santerineross est un photographe qui a aussi fait plusieurs court-métrages. Son art est largement inspiré de la culture gothique, entre la douceur d'une corps blanc et nu et l'horreur du sang et du masochisme. Tantôt chastes, tantôt dévergondées, John Santerineross photographie essentiellement des femmes aux pauses suggestives dont les regards sont vides de joie, alternant plutôt entre le désespoir et la rage. Parfois gores et souvent aux couleurs ternes voir même absentes, ses photos ne sont pas pour autant dénudées de charmes et de beauté.

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Mais qui sont ces femmes ? Pourquoi sont-elles si présentes, et dans quel but sont-elles photographiées ? Peut-être incarnent-elles les fantasmes de chacun et les idées sales et saugrenues qui parfois germent dans notre tête mais que jamais nous n'avouons. Peut-être que John cherche tout simplement à révéler la facette sombre et bestiale que chaque être porte en lui. Alors, d'après vous, y est-il arrivé ?..

Voici quelques uns de ses court-métrages (Attention, âmes sensibles s'abstenir) :

Björk, la petite fée islandaise

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Site officiel.

Björk Guðmundsdóttir est une musicienne, chanteuse, compositrice et actrice islandaise, née le 21 novembre 1965 à Reykjavik. Il est difficile de la faire entrer dans une catégorie musicale précise : électro-pop, pop underground, pop expérimentale ou indépendant sont autant de qualificatifs qui peuvent lui être attribués. Sa musique est, de son propre aveu, profondément ancrée dans la pop, mais Björk a su en repousser les limites.

Björk grandit en Islande aux côtés de sa mère, dans une communauté hippie. Dès l'âge de cinq ans, elle est inscrite au Barnamúsíkskóli Reykjavíkur, une école de musique où elle apprend le piano et la flûte et découvre de grands compositeurs classiques comme Stockhausen, Mahler ou Debussy.

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Björk enregistre son premier album à l'âge de 11 ans, durant l'été
1977. L'album, simplement intitulé Björk, est tiré à quelque 5 000 exemplaires, et devient un grand succès et disque d'or en Islande, dans lequel on retrouve des reprises Islandaises et quelques compositions de Björk. L'adolescence de Björk est marquée par son appartenance à un grand nombre de groupes locaux. On retiendra principalement Tappi Tikarrass, seul groupe de ses toutes jeunes années à avoir laissé une trace discographique : l'album Miranda. Elle fonde également un groupe uniquement composé de filles, Spit and Snot où l'on peut la voir les sourcils rasés, ainsi que le groupe Exodus où la musique est plus influencée vers le jazz.
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En 1993, Björk part s'installer à Londres pour y enregistrer son premier album solo, Debut avec l'aide de Dom T, DJ anglais. Elle travaille en collaboration avec Nellee Hooper, producteur de Massive Attack. De leur collaboration, naît le titre Human Behaviour, le premier succès international en solo de Björk. L'album est bien reçu, tant par la critique que par le public. Björk obtient des prix dès ce premier album, comme le Brit Award de la meilleure nouvelle artiste internationale féminine. Debut contient plusieurs titres qu'elle avait écrits durant son adolescence. Après la parution de l'album, Björk entame une nouvelle tournée mondiale, lançant ainsi un rythme de travail qu'elle n'a jamais abandonné jusqu'à ce jour : un album, une tournée.
À partir de là, les albums se suivent et ne se ressemblent pas.

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La première chose qui frappe en écoutant Björk, outre sa voix puissante, c'est cette façon très étrange de scander les syllabes, particularité qui semble provenir directement de la tradition musicale médiévale islandaise, les fameux « rímur », chorales exclusivement masculines.
Mais il faut aussi tenir compte des influences reggae, roots, dub et rocksteady, qui transparaissent dans ses lignes mélodiques. Le principe que retient Björk est en effet la juxtaposition de références d'origines fortement éloignées.
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Björk considère le clip vidéo comme un prolongement à part entière de son œuvre et s'y implique pleinement. Collaborant fréquemment avec Michel Gondry (réalisateur des clips de Human Behaviour, Joga, Bachelorette…), elle travaille également avec Jean-Baptiste Mondino, Chris Cunningham ou Spike Jonze.
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Discographie :
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Source : Wikipédia.








Note personnelle : Björk est l'une de mes artistes préférées. Chacune de ses chansons raconte un rêve ou une histoire. Avis aux amateurs de bizarreries, rendez-vous dans un monde étrange dont seule Björk a la clé.

Les meilleures sorties ciné de l'année

De la même manière qu'on peut parler de ses livres préférés, voici mes coups de cœur ciné de cette année 2009-2010. Je me rends compte que 10, ça fait un peu beaucoup, alors 5 ça devrait suffire.


-Une Éducation, L. Scherfig. L'article déjà publié le concernant ici.

-Les Derniers jours du monde, A. et J.M. Larrieu. Film d'anticipation adapté d'un roman d'anticipation. Robinson habite Biarritz. Un mystérieux virus menace la planète. Panique générale. Sauf chez Robinson, qui ne pense qu'à sa maîtresse Lae, qui a disparu. Le voilà donc qui part arpenter le sud de la France et l'Espagne, à l'inverse de toute la population. Il veut l'oublier, mais en même temps il la recherche. A errer ainsi sur les routes, il croise la mort partout. Une explosion, des empoisonnements lors d'une fête décadente... Et notre Robinson qui continue son périple, envers et contre tout. Le thème du désir est omniprésent dans ce film. De toute façon, on risque fort de mourir, alors profitons de la vie! Sans les nombreuses femmes qui "ponctuent" l'épopée de Robinson, où celui-ci en serait-il ? Mathieu Almaric très bon, comme à son habitude, mais surtout une Catherine Frot très convaincante dans un rôle un peu différent. Et puis, magnifiques paysages! Je sais qu'il va passer sur Canal+ mardi prochain, alors, si vous pouvez, ne le manquez sous aucun prétexte !


-Le Mariage à Trois, J. Doillon. L'article ici.

-Chloé, A. Egoyan. Chloé, prénom sympa, non ? Pas là, en tous cas. Un peu bizarre de voir dans le rôle de cette escort-girl la jeune Amanda Seyfried, que j'avais déjà vue dans Mamma Mia. Changement total de registre! La voilà embauchée par Catherine (Julianne Moore), qui a des doutes quant à la fidélité de son mari (Liam Neeson). Chloé doit séduire celui-ci, pour voir si il serait capable de tromper sa femme. Le problème, c'est que la situation échappe complètement à Catherine. Chloé mène la danse, elle raconte les pires des choses à Catherine, qui est bien forcée de s'abandonner. Pour son plus grand malheur et celui de son couple et de sa famille en crise... Honnêtement, le film m'a tenue en haleine, il y a pas mal de choses auxquelles je ne m'attendais pas. La vraie motivation de Chloé à détruire le mariage de Catherine, par exemple. Mais assez parlé, je vous laisse la surprise!

-Que d'hésitations sur ce cinquième film. La Comtesse (J. Delpy) ? La Route (J. Hillcoat) ? Disgrace (S. Jobbs) ? Tous d'un genre différent. Finalement, je me suis tournée vers un film passé plutôt inaperçu. La Reine des Pommes, de Valérie Donzelli. Une comédie musicale sur des chansons de Benjamin Biolay. Adèle (Valérie Donzelli, parfaite) s'est faite larguer par son petit copain. Encore une histoire de rupture ? Oui, mais qu'est-ce qu'on rigole. Un petit film français, drôle, pétillant, acidulé... Et voilà qu'Adèle, après X jours à pleurer comme une madeleine dans sa chambre, sort enfin dans Paris, où elle rencontre tour à tour un étudiant (Pierre), un inconnu (Paul), et un homme marié, BCBG, avec enfant. Et comment il s'appelle ? Jacques, bien sur! Ces trois là plus le petit copain du début tous joués par le même acteur, Jérémie Elkaïm. Comme quoi un très petit budget (caméra dv, format 4/3, seconds rôles tenus par des amis), peut faire passer un très bon moment !



mercredi 18 août 2010

Emilie Autumn and the Bloody Crumpets

Welcome to the Asylum.


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Emilie Autumn, née le 22 septembre 1979 à Malibu. Elle joue du violon, classique et électrique ainsi que du piano. Elle est une artiste signée Trisol Record mais garde son indépendance grâce à son propre label, Traitor Record.



Emilie n'est pas seule sur scène, s'accompagnant de son groupe, The Bloody Crumpets, qui est composé pour le moment de : The Lady Aprella ; The Naughty Veronica ; The Pirate Captain, Miss Maggot ; The Blessed Contessa ; et Suffer, l'ours en peluche.


Emilie Autumn cultive son propre monde, aussi bien en musique avec ce qu'elle appelle le « Violindustrial » (une contraction entre violon et industriel) ou « Victoriandustrial » (une contraction entre Victorian et Industrial) que dans sa façon de s'habiller. Elle crée elle-même ses vêtements et possède sa propre marque de vêtements, la WillowTech House qu'elle a ouvert avec l'une de ses amies. Emilie Autumn est actuellement en train de mettre la touche finale aux illustrations de son Gothic children's book for adults only : The Alphabet Book of X-Boyfriends.
Emilie Autumn a écrit un roman qui se nomme The Asylum : For Wayward Victorian Girls sera disponible sur les tablettes d'ici quelques mois d'après l'artiste elle-même. Ses fans se nomment les Bloody Muffins ou "Plague Rats" et font partie de la Bloomer Brigade.


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Discographie :
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1997 : On A Day... (Classical Violin Debut)
2001 : Chambermaid (EP)
2001 : By The Sword (EP)
2003 : Enchant
2006 : Opheliac (EP)
2006 : Opheliac
2006 : Your Sugar Sits Untouched (Poetry Book & CD)
2007 : Liar/ Dead is the New Alive (EP)
2007 : Laced - Unlaced
2007 : A Bit O' This & That
2007 : Enchant (Réedition)
2008 : 4 O'Clock
2008 : Girls Just Wanna Have Fun & Bohemian Rhapsody (EP)
2009 : The Opheliac Companion (Behind The Scenes)
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Source : Wikipédia.




Lori Earley


Lori Earley, site officiel .

__Lori Earley est une artiste américaine résidant à New York .
Elle a été repéré tout à fait par hasard : un ami, à qui elle montre ses peintures, lui conseille d'envoyer ses tableaux à Juxtapoz Magazine, conseil qu'elle a bien fait de suivre . C'est à partir de ce moment là, lorsqu'une de ses peinture fit la couverture du magazine, que sa carrière décolla .
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__D'une finesse rare et dans un style unique, Lori Earley peint des portrait de femmes tristes, torturées, toujours féminines, au cou démesuré et aux yeux surdimmensionnés . Ses peintures provoquent toujours des émotions positives ou négatives chez celui qui les contemple, et ne laissent personne indifférent .
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__Son art surréaliste et profondément contemporain lui vaudra d'être connu et reconnu dans le milieu de la peinture, son talent exceptionel étant plus que confirmé .

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